Poems

Posted by hy on November 12th, 2009 — Posted in General

Lé départ

Mon âme noircit, et tu t’éloignes
Je me demande à quoi c’est du
À mes colères, rares mais intenses,
Ou à tes sentiments perdus?

Tes yeux reflètent ce qui n’est plus,
Avec souffrance et soulagement.
Toutes nos angoisses et nos disputes,
Et notre amour évidemment.

En avons nous trop fait? Bien sûr.
Ou pas assez? C’est évident.
Sommes nous coupables ou innocents?
D’avoir été si inconscients?

Sert-il de s’accuser l’un l’autre?
Ce n’est plus l’heure, ni même l’endroit.
Nos coeurs se détournent l’un de l’autre,
Et notre raison? Elle suit au pas.

Mon âme noircit, et tu t’éloignes,
Où est-ce l’inverse? Je ne sais plus.
Peut-être est-ce moi qui suis parti.
Peut être est-ce toi qui l’a voulu.

Youri H., Washington D.C., March 2008

Une autre histoire

Cela commence par un regard.
Un simple sourire innocent.
Et puis une phrase, les mots s’enchaînent.
Et viens l’heure du premier besoin.

Cela commence par une rencontre,
Une coincidence qui n’en est pas.
Des maladresses soudaines qui montrent,
Des nerfs fragiles qui ne tiennent pas..

Cela commence par un geste.
Deux mains se frôlant au hasard…
Comme un choc électrique du reste,
Un choc qui devient une histoire.

Youri H., Washington D.C., March 2008

Séparation

L’horreur me prend au dépourvu,
La gorge sèche, les mains tremblantes.
Je ne vois rien, je n’entends plus
Ces mots, ces phrases que tu m’inventes.

Esprit aveugle ou endormi,
Réconfortant mes illusions.
Il se réveille à peine surpris,
De tes soudaines révélations.

Tout s’entremêle, images, paroles,
Voyages, déclarations intimes.
Et immobile je fixe tes yeux,
Et ce mélange vert-bleu sublime.

Tes lèvres ralentissent leurs mouvements,
Tes arguments sont épuisés.
Qu’attends tu de moi à présent?
Que je confirme tes vérités?

Mon silence est pire que tes mots,
Et tu n’es plus qu’une ombre lointaine.
Je ne sècherais plus tes sanglots,
Tu ne me diras plus “je t’aime”.

Youri H., Washington D.C., March 2008

Le temps s’écoule, les saisons passent.
Tout me semble vide, sans fond, sans vie.
Je vois défiler le soleil,
La pluie, la neige, les jours, les nuits.

Rien de nouveau ne m’apparaît,
Tout est banal, et déjà vu,
Sauf une image bien precise,
Une image rare et disparue.

Elle semble venir de vielles archives,
Cette image floue et oubliée,
Mais il me semble que c’était hier,
Hier, cela fait une éternité.

Tout est contradiction parfois,
Surtout quand la mémoire s’en mêle.
Je semble avoir tout oublié, et puis,
L’instant d’après je m’en rappelle.

Je ne compte même plus les années,
Et toutes ces secondes sans toi.
Je ne rêve même plus à la vie,
Celle à la quelle nous avions droit.

Youri H., Washington D.C., August 2008

La vie s’écoule, les minutes filent,
On subit plus, on contrôle moins…
Et chaque jour sans s’en rendre compte,
La solitude gagne du terrain.

Ce terrain bien connu du reste,
Celui des tristesses oubliées.
De la mélancolie abstraite,
Et des regrets inexpliqués.

Et ce terrain devient refuge,
Réconfortant et espéré.
Alors que si longtemps l’angoisse,
La peur, y ont régné.

Avec le temps, les forces nous manquent…
Mais on se borne à rechercher,
Toujours plus de réponses abstraites….
Toujours les même questions cachées..

Youri H., Washington D.C., July 2009

Quelle drôle de vie…

Quelle drôle de vie….
Elle me ballade de pays en pays…
D’amis occasionnels, en relations gâchées..
Trop courtes, trop éphémères, ces rencontres minutées,
Le temps me manque, les forces me manquent, ma vie semble m’échapper.

Raison, logique, cœur, âme, et sentiments…
Tout s’est entremêlé en moi,
Voilà, je quitte cette ville, ces gens.
Cette vie dont je ne voulais pas.

Youri H., Geneva, September 2009

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